Le DUAD est un prestigieux diplôme reconnu par le monde du vin en France et à l’étranger. Qui sont les membres du réseau formé par les Duadistes ? Chaque mois le DUAD’s club présente une ou un ancien Duadiste. Ce mois-ci, nous vous proposons de faire la connaissance de Tong Tong Zhang Dubourg, diplômée en 2011.
Arrivée à Bordeaux en 2006, pour ne plus en partir ! Mon histoire avec le vin a commencé à mon arrivée à Bordeaux, tout simplement lors d’un repas entre amis. Tout de suite fascinée par ce produit et la culture qu’il véhiculait, j’ai concrétisé une première expérience professionnelle chez un négociant dès la fin de mes études. Par la suite, j’ai réussi à intégrer la Faculté d’œnologie pour parfaire mes connaissances dans le domaine. J’y ai obtenu le diplôme du DUAD après un cursus passionnant, qui m’a convaincue de poursuivre dans cette voie. A mon compte depuis maintenant plus de 10 ans, surtout pour des missions de traduction et d’interprétariat et travaillant avec beaucoup de châteaux, de négociants et d’organismes dans le milieu, j’ai la chance de côtoyer et de pouvoir faire partager à mes clients, qu’ils soient professionnels ou amateurs, les passions des femmes et des hommes qui créent au quotidien les vins que nous avons plaisir à retrouver dans nos verres pour un plaisir sans cesse renouvelé ! Chinoise de naissance et complètement baignée dans la culture française, je mets à profit mes compétences pour faire toucher du doigt aux groupes chinois que j’accompagne ou à qui j’enseigne la dégustation ce que représentent les vins de Bordeaux en France et ailleurs dans le monde.
Pourquoi avoir choisi de passer le DUAD ?
Pour moi, c’était LE diplôme pour bien comprendre le vin dans tous ses aspects. Quand je me suis lancée dans le milieu du vin, plusieurs amis ou connaissances m’ont recommandé cette formation. Ils m’ont bien fait comprendre que s’il y a une formation que je devais suivre, c’était celle-là !!
Que vous a apporté le diplôme ?
Des connaissances solides dans le domaine. Je comprends beaucoup mieux ces produits et je les apprécie encore plus qu’avant. Je sais de quoi je parle quand je les commente. J’ai aussi beaucoup plus confiance en moi lorsque l’on aborde des sujets techniques..
Quel est le meilleur souvenir que vous gardez de cette année de formation ?
Tant de mémoires et tant de bonheurs ! Un moment particulier qui m’a récompensé de tous mes efforts de cette année, le podium ! J’ai terminé 3ème de ma promotion et on m’a demandé de faire un speech improvisé… Alors là, j’ai dit plein de choses, mais j’ai oublié de remercier la personne la plus importante dans ma vie – mon mari !! qui m’a beaucoup aidé et supporté pendant cette année bien chargée ! Je profite de ce moment pour le remercier ici. ?.
Et le pire souvenir ?
Apprendre le nom des molécules et leur seuil de perception. La chimie était mon point faible au lycée, quand j’étais en seconde. J’étais contente de me débarrasser de cette matière en passant en première. Là, il a fallu la reprendre… en français en plus… Ce n’était pas évident !
Y a-t-il un cours ou une dégustation qui vous a marqué en particulier ?
Quand on a senti la solution de Furanéol ! « Fraise ! Fraise ! » Tout le monde dans la classe était sûr de cette description. Pourtant, moi pas du tout… je n’ai pensé qu’à l’ananas ! J’étais soulagé quand M. Gilles de Revel nous a dit que cette molécule était responsable de l’arôme de la fraise mûre et qu’elle était présente aussi dans l’ananas. J’ai eu peur d’avoir un problème au nez. Je savais auparavant que la différence dans les cultures culinaires nous guidait dans la mémoire et dans la perception, mais c’est vraiment la 1ère fois que ça m’a marqué autant !
Êtes-vous restée en contact avec des Duadistes de votre promotion ?
Quelques camarades, mais pas beaucoup. C’est vrai que c’est dommage. Je me demande si on pouvait créer un groupe whatsapp à l’époque (il y a 12 ans), on serait resté peut-être plus facilement en contact.
Être Duadiste, c’est…
Savoir comment mieux apprécier les vins (c’est vrai qu’on critique beaucoup, mais on apprécie mieux aussi) ; donner confiance à ceux avec qui on travaille.
Tong Tong Zhang Dubourg.
