Le DUAD est un prestigieux diplôme reconnu par le monde du vin en France et à l’étranger. Qui sont les membres du réseau formé par les Duadistes ? Chaque mois le DUAD’s club présente une ou un ancien Duadiste.
Pourquoi avoir choisi de passer le DUAD ?
« J’ai décidé de réaliser le D.U.A.D après avoir obtenu, en 2013, le D.U.I.O (Diplôme Universitaire d’Initiation à l’Œnologie) à l’ISVV. A l’époque, j’ai eu la chance de participer aux cours de M. Denis Dubourdieu et j’ai beaucoup appris. J’ai alors souhaité aller plus loin dans cet apprentissage de l’œnologie et de la viticulture. Mon but étant d’accéder au Diplôme National d’Œnologue (D.N.O). En seulement six ans j’ai donc obtenu le DUIO, le DUAD et le DNO : cela prouve mon attachement à l’ISVV ! ».
Que vous a apporté le diplôme ?
« Le DUAD m’a beaucoup apporté, tant sur le plan des connaissances techniques qu’en dégustation. Je travaillais alors dans un grand cru classé qui produit des vins blancs et des vins rouges, j’étais entouré d’œnologues et de consultants. Né dans une famille de viticulteurs, je croyais tout savoir sur la thématique de l’œnologie. Cependant, je suis sorti de ma zone de confort lorsque j’ai passé le DUAD ce qui m’a permis de me remettre en question et de me rendre compte qu’on n’a jamais fini d’apprendre. Mon objectif est d’allier la tradition acquise en famille dans le Douro à la technique en étant attentif aux progrès afin de faire le meilleur vin possible. Maintenant, plusieurs opportunités s’offrent à moi en France ainsi qu’au Portugal, et ce grâce au DUAD. J’ai de plus constitué un groupe d’amis de ma promotion DUAD avec qui nous organisons diverses dégustations».
Quel est le meilleur souvenir que vous gardez de cette année de formation ?
« Les cours de Messieurs Gilles De Revel et Axel Marchal m’ont beaucoup apporté ainsi que ceux des autres enseignants du diplôme. Nous avons, grâce à eux, eu l’occasion de déguster de très belles bouteilles de vin ».
Et le pire souvenir ?
« Sans aucun doute, les examens écrits. Avec le travail de vinification, j’avais raté plusieurs cours et cela a été très difficile à rattraper, mais passer son DUAD c’est aussi cela. Il faut travailler malgré le fait d’avoir une expérience de terrain. La partie théorique est également importante.»
Y a-t-il un cours ou une dégustation qui vous a marqué en particulier ?
« J’ai bien aimé la majeure partie des cours du DUAD, il s’agit d’un diplôme complet avec de très bons enseignants. Les intervenants extérieurs sont également très brillants, notamment Jean-Claude Berrouet, Eric Boissenot, Alain Deloire. Les cours de viticulture de M. Roby et M. Van Leeuwen m’ont également beaucoup plu. Pour la partie dégustation, ce sont les cours de Dr Sandrine Garbay, maitre de chai du Château d’Yquem et de Jean-Claude Berrouet, célèbre œnologue du Château Pétrus qui m’ont passionnés. En plus de cela, Mr Berrouet connaissait quelques mots portugais … ».
Êtes-vous restée en contact avec des Duadistes de votre promotion ?
« Garder un groupe d’amis du DUAD me rend heureux. De plus, pouvoir échanger avec les enseignants lorsque j’ai des doutes techniques m’aide beaucoup. Toujours disponible pour répondre à mes questions, ce que j’apprécie beaucoup. J’ai récemment eu l’opportunité d’animer une dégustation sur le cépage Tourriga nacional au DUAD’s club ».
Être Duadiste, c’est…
« C’est être perfectionniste sur différents sujets pour être plus apte à faire du vin, plus on a de connaissances, plus on a de liberté, j’ai appris cela avec un professeur de la faculté d’œnologie. C’est un diplôme que je conseille vivement, c’est un très bon complément pour les professionnels du vin (œnologues ou agronomes, maîtres de chai ou chefs de culture), pour les passionnés/amateurs de vin ou sommeliers qui veulent avoir plus de connaissances sur la dégustation et la vinification. Le DUAD est un diplôme très complet. Venant d’un autre pays, avoir la chance de faire le DUAD a été une opportunité unique ».